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Les tribulations d'une consommatrice d'hommes-objets
24 novembre 2011

à la va vite

Ce soir je vais vous parler du coup d'un soir une après midi.
Parfois, il arrive que nos pulsions sexuelles soient incontrôlables si fortes qu'on ne peut attendre de faire les choses en bonne et due forme.
C'est ce qui m'arriva, toujours à peu près à cette même période où ma nymphomanie atteignait son paroxysme hivernale, avec Cyril.
C'était un de ces après midi d'hiver où je ne travaillais pas encore et flânais dans mon canapé lit; avec pour seule compagnie un bouquin, mon ordi, et une tasse de chocolat chaud. En gros, il ne me manquait plus que le chat pour attraper 45 ans.
C'est là que Cyril venu me parler et me proposa le truc le plus original de l'année, paye ton cliché une sortie patinoire.
Cyril est plus jeune que moi, mais il est drôle, et fait preuve parfois d'un cynisme légèrement moqueur qui ne tarde pas à me plaire.
Bien qu'emmitoufflée tel un rouleau de printemps dans ma couette fouettée insolemment confortable, j'accepte le rendez-vous.

Après avoir traversé Paris et plus encore un trajet assez long, je me retrouve en banlieue parisienne, à un arrêt de bus où Cyril est censé venir me chercher. Celui-ci ne tarde pas à faire son apparition sur le trottoir d'en face.
Cyril est jeune; il est grand, brun, musclé, typé méditerranéen, avec de petits yeux noisettes. Je ne le trouve ni beau, ni désagréable.
Nous nous dirigeons vers son appartement d'étudiant (d'où la banlieue excentrée à 12 000 km de Paris quoi) qui vient de débarquer dans la région. C'est un trou à rat un petit studio assez étroit, situé au premier étage d'un vieil immeuble assez chic.
Après avoir fait le tour sur moi même du propriétaire, nous nous dirigeons vers ladite patinoire. (Oui, nous y sommes vraiment allé).

Contrairement aux scènes de films supers classieuses à l'américaine en mode Love actually, la patinoire n'a rien de mignon.
C'est un endroit assez dégueulasse bruyant, où la glace est souvent boueuse et pleine de bosses mal entretenue, et où la fréquentation de wesh et de pouff pleeeeeeein d'hormones jeunes ados est assez importante. (Évidemment je ferai abstraction de la partie "discothèque" avec lumières fluos et dj Boris qui te font saigner du nez).
De plus dans une patinoire, il fait froid. Je porte donc un collant sous mon jeans, et 3 paires de chaussettes pour ne pas avoir d'ampoules en enlevant mes patins. On peut donc dire que le look Bibendum ne me sied pas à merveilles je n'étais pas au top de mes atouts pour entamer un soupçon de jeu de séduction.

Cependant, il y a quelque chose de vrai qu'on nous apprend dans ces films gnan gnan à la mord moi l'noeud, c'est que la patinoire, ça rapproche les gens.
Je n'ai en effet pas eu besoin de trop jouer le rôle de la fille pas douée pour patiner (ça se fait naturellement je vous jure), afin que Cyril passe le plus clair de son temps à me tripoter ramasser, me donner la main, échanger des regards moqueurs, et poser ses mains sur mes hanches.
Et ce qui est bien avec les chutes, non ce n'est pas la vieille tache sur ton cul due à l'eau glacé qui va te filer une pneumonie dans trois jours, c'est que lorsque l'autre te relève, il y a cet instant où, tu remontes progressivement vers lui, tout en le regardant; et puis tu bloques quand tu es enfin sur tes deux pieds patins, c'est le regard de la mort, ça transpire le j'veux te bouffer, là, tout de suite sexe.
Le problème avec Cyril c'est qu'il est jeune, et qu'il aime vraiment la patinoire. Même si je lui avais envoyé des feux de détresse de mon vagin fois mille signes assez révélateurs, il tenait à faire ces tours de piste avec ses patins de hockey pendant un bon bout de temps.
Je ne tarda donc pas à péter un câble, c'est quoi ce gros naze! perdre un peu patience; et finit par m'asseoir, dépitée, dans les gradins; près d'un enfant de 5 ans qui faisait une pause, et une autre, d'environ 12, qui devait avoir autant mal aux pieds que moi et avait abandonné tout espoir de retourner sur la piste.
Après quelques échanges de regards de compassion entre nous (c'est dingue comme dans ces moments là, la capacité des êtres humains à se comprendre, TOUT AGE CONFONDU, est universelle), l'enfant de 5 ans retourna glisser sur la glace, la petite fille soupira, et Cyril me rejoint.

A cet instant je n'ai plus de pieds, j'ai du mal à tenir sur mes patins, ne serait ce que pour me diriger vers les vestiaires pour les enlever; et je me pose déjà la question de savoir ce que j'allais pouvoir faire le soir venu, étant donné que j'avais un autre rendez-vous de prévu, et des escarpins de la mort pour cette même occasion.
Malgré tout, j'accepte de suivre Cyril jusque chez lui plutôt que de rentrer tout de suite.( Même si je sais que niveau timing, il est trop tard. J'ai passé mon après midi avec un jeunot à la patinoire. Je veux donc mourir.)
Nous discutons autour d'un verre pendant quelques minutes, puis l'heure tardive pointant le bout de son nez, je me vois forcée de partir.
C''est là que Cyril se réveilla. J'ai déjà remis mon manteau, ai mon sac à main enfourché sur l'épaule, et lui fait la bise pour lui dire au revoir. Mais là, Cyril ferme la porte à double tour et s'empare de la clé de son appartement. Hé oui..on en revient toujours à ce jeu à la con d'objet dérobé à devoir aller chercher.
Contrairement à moi Cyril est très grand; et tandis que je lui tourne autour en agitant les bras dans tout les sens pour récupérer la clé, il se penche avec désinvolture dans mon cou, pour me murmurer des "viens la chercher".
Le souffle chaud de sa voix suave le long de ma carotide suffit à avoir les chutes du Niagara dans ma culotte lui lancer un "tu fais chier !" avant de me jeter sur sa bouche lui.

Je jette mon sac,mon manteau, et continue à l'embrasser avec fougue, tandis qu'il pose ses mains autour de mes hanches avant de m'attraper avec force et me ramener à lui. Mes bras emprisonnent sa nuque tandis que mes jambes viennent se replier autour de sa taille (pour une fois j'en ai strictement rien à foutre qu'un garçon me porte, et ne crains pas une seconde de tomber).
Cyril m'entraine jusqu'au lit où il s'evertua (le pauvre), à me déshabiller dans le feu de l'action.
Vous avez déjà essayer de faire l'amour après la patinoire? Avec les couches de vêtements que je porte, nous avions bien galéré pendant 5 minutes dépassé le timing préliminaires de loin.
Cela m'est égal, l'excitation dû à son souffle dans mon cou est toujours bien présente; et je n'ai qu'une obsession, qu'il me pénètre avec violence, le plus vite possible.
Au bord de sa fenêtre ouverte, mes cris de plaisir ( oui, j'ai tendance à etre bruyante) interloquèrent un voisin légèrement vicelard qui décida de sortir son CHAT (oui oui..) dans la cour de l'immeuble. Le ridicule de ce jeu de scène actionne un fou rire incontrôlé de ma part. Fou rire qui déstabilisa Cyril et nous força à interrompre notre moment de coït de l'extreme.
Nous décidons alors d'observer l'observateur. Je n'oublierais jamais le comique de ce moment. Nous étions nus, à moitié caché par un drap, à genoux près de sa fenêtre; ne laissant que notre tête dépasser dans la fraîcheur d'une nuit tombante. A cet instant, nous sommes comme deux amis complices qui se tapent des barres sur  rient d'une situation improbable. J'apprécie particulièrement ce genre de sensations partagées avec un pur inconnu; cet espèce d'aise anormale qui nous parait pourtant acquise.
Le voisin finit par comprendre qu'il avait été grillé à 2000 km que sa tentative d'intrusion auditive et visuelle était vaine, et finit par partir.
Cyril et moi reprenons donc notre échange sans se soucier de la fenetre cette fois. Ce fut bestial comme j'adore.
A la fin de cet instant partagé, Cyril me demandera plusieurs fois si j'eus réellement du plaisir, avant de m'avouer que je n'étais que le 4ème vagin que son oiseau visitait la 4ème fille avec qui il faisait l'amour. Je dois dire que je fus surprise et choquée par la nouvelle. Il s'était plus que bien débrouillé au point que je me pose encore la question d'une intervention mystique dans notre échange; et j'étais aussi gênée par ce si petit chiffre et son jeune age qui aurait pu me mettre dans une situation embarrassante. (du style "bah oui mon coco mais on ne se reverra jamais hein, tu le savais quand même?").
Finalement, rien de tout ça. Nous nous quittons, satisfaits et contents, et je reçois un texto sur ma course folle vers mon chez moi, ma douche, avant de foncer à mon rdv suivant le chemin du retour  " Comme quoi, y'a pas que des gens pourris sur internet" qui me colla le sourire aux lèvres pendant de longues minutes.
Après une course folle, je réussis à arriver avec 1h30 de retard à mon rdv suivant, mais ça, c'est une autre histoire.

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Commentaires
Z
Trop puissante :O :'(
A
Je suis partout et nulle part à la fois 8-)
Z
OOoooh mais dis donc, tu t'arrêtes un peu parfois ? haha<br /> C'est cool d'être la 4ème, d'habitude tu serai la 8483774ème.<br /> <br /> Mais tu es à Paris, Montpellier...je comprends plus gniaaa
Les tribulations d'une consommatrice d'hommes-objets
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