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Les tribulations d'une consommatrice d'hommes-objets

21 juillet 2012

Teaser

Ayant mis fin  à mon exclusivité avec lauren, je suis de retour sur la toile!
Cela fait maintenant trois semaines que je me balade à nouveau dans la boutique de toyboys, et autant vous dire qu'avec la saison, il est trèèès difficile de répondre aux appels de tout ces phéromones.
J'ai testé pour vous, le triple date ( Ce n'est pas de ma faute si je vis dans une ville où un évènement saisonnier hebdomadaire attire toute la ville et plus encore.)
Prochains articles à venir quoi. J'avoue que j'ai la flemme pour le moment :D Pardonnez moi.

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26 décembre 2011

Souvenir Noelien

Donc donc..Comme je l'avais dit un peu plus tôt; j'ai vécu plusieurs expériences à la période de Noël.
Le froid, les contes, l'envie de "magie" gniangnian ambiante nous poussent, plus qu'à l'accoutumée, à être en chasse.
C'est donc en cette période de quête ultime de chaleur humaine que j'ai rencontré Harry.
Harry, c'est le beau gosse universel. Le brun aux yeux verts, dents blanches parfaites bien alignées, chemises cintrées de grands couturiers, chaussures pointues qui coûtent un bras classieuses..tout l'attirail du genre de mec en couv' de v o g u e magazine..
C'est un mec avec un nom de famille composé tellement long que tu te demandes si y'a pas un baron dans son family tree.
Le genre de mec qui lit douze livres par jour, te cite des auteurs qui sonnes ruskofs que t'as jamais entendu nulle part; qui va au théâtre et à l'opéra. Bref, le genre de mec qui te rappelle que t'es une merde. (Faut croire que j'ai un attrait pour ce genre de personne oui.)

Quoiqu'il en soit, je ne sais pas comment, mais j'ai réussi à donner envie à ce genre d'innaccessible de me rencontrer. (Pour celui là, j'avoue que j'ai mis du coeur à l'ouvrage. Je me suis vu lire et écouter des trucs dont j'aurais porté autant d'interêt que pour une loutre homosexuelle déphasée jamais arrêté mon oeil ou mon oreille dessus en temps normal, changer ma manière de m'exprimer et plein d'autres trucs. C'est un peu ridicule, mais comme dirait un enfant qui convoite un jouet ,"je le voulais vraiment! " ).
Seul problème, il est à près de 1000 km de chez moi.. Désespérée face aux propositions du Sud de la France, j'avais élargis mon champs de recherche à la France entière^^.
Mais heureusement alléluïa, le temps fait bien les choses puisque nous sommes en période de Noël, et qu'à cette période, je voyage beaucoup. En l'occurence, j'ai prévu de passer Noël chez de la famille qui vit dans la même partie de la France qu'Harry.
Très vite, nous décidons de nous rencontrer dans la ville où je me trouverais pour quelques jours. Je l'hébergerais pour deux nuits dans un appartement gracieusement prêté. Et tout ça le 25 décembre!
Le 25 décembre au soir donc, je me retrouve à la gare, à attendre Harry qui avait sauté dans le premier engin sur rails après les obligations de famille du jour. Je ne le trouve pas sur le quai. On s'appelle, on se rate, on se rapelle. Il est à la sortie. Damn..! Moi qui suis perché sur des escarpins, tout ce jeu d'escaliers me fait un peu rire jaune.
Je finis enfin par le retrouver. Il est vraiment joli mais moins intimidant que ce que j'imaginais (niveau attitude), puis il est pas super grand.. Mais alors. Il est vraiment joli.
L'appartement prêté se trouve au pied de la gare, oui, le hasard fait bien les choses.
On se retrouve donc "chez moi" en l'espace de 5 min. Harry a apporté deux bouteilles de champ' histoire de marquer le coup, et de trinquer pour Noël ensemble.
L'alcool imbibant nos veines, les langues se délient sur des playlists de musiques diverses. Je m'étonne à lui faire découvrir des choses.
Nous finirons par regarder un film devant un petit ordinateur, sérré sur un petit lit. Le moment de jeu de mains ultime comme ci dessous fut inévitable.

>>
Xavier et Neus in Les Poupées Russes par dailyboudu


A partir de ce moment là, l'ivresse dans laquelle je me trouvais ne me permets pas de définir exactement qui, comment; mais nous finirons par nous déshabiller avec violence sur des musiques de notre choix. Il n'embrassait pas très bien, mais je lui pardonnais tout..juste parce qu'il était extrêmement beau. ( Ceux qui disent que la discrimination n'existe pas sont des faux-cul.)
Nous ferons l'amour, en partie, sur mon morceau préféré de tout les temps (bad idea soit dit en passant, il ne faut pas faire ça avec n'importe qui, aussi joli soit t-il.. j'ai fait l'erreur deux fois.. Mais pour la deuxième, c'est une autre histoire).
C'était sans plus, pas d'orgasme.. On mettra ça sur le compte de l'alcool.

Après tant de chahut, nous seront poussés par une envie de sortie nocturne dans le froid glacial qui te taillaide les joues.
Nous marcherons quelques temps ainsi, sans trop savoir où; plus ou moins guidés par son téléphone GPS qui fait à peu près tout sauf micro ondes..
On marchait de travers, il faisait froid. Mais on était bien. Accrochée à son bras, je riais aux éclats pour pas grand chose; et c'est plutôt cool comme sensation.
De retour à l'appart, on retentera de faire l'amour sans succès avant de sécrouler l'un sur l'autre (comique),et de se réveiller le lendemain midi dans la brume des soirées arrosées.

On commandera à manger avant de silloner la ville; où une fois encore, Harry trouvera le moyen de me déstabiliser en établissant des hypothèses de fourchette d'âge de bâtiment selon leur architecture, et ses connaissances historiques de la région (boring).
Nous passerons une deuxième nuit ensemble, referons l'amour, plusieurs fois. Ce sera mieux mais toujours sans cette osmose. Un truc qui provoque cette sensation du "je reste sur ma faim" et non ma fin.. Peut être que le fait qu'il m'ait avoué sa bisexualité le deuxième soir n'a pas vraiment aidé. (Je n'ai aucun problème avec les mecs qui s'empaffent à partir du moment où on respecte une certaine
limite de promiscuité de leur engin avec mon vagin..). Je ne sais pas. Peut être que son niveau culturel et son mode de vie à caractère supérieur à moi m'empêchait de me sentir complètement à l'aise. Je ne sais pas. Peut être que la petite taille taille standard de l'engin en question face aux grues à ceux que j'avais l'habitude de rencontrer, eut un rôle clé. Je ne sais pas.

Quoiqu'il en soit j'ai vécu deux jours en mode bobo parisienne, avec mon pseudo mannequin version mignon jouet de kinder, petit quoi sous le bras et c'était pas désagréable.

20 décembre 2011

j o y e u x bordel !



J'ai plein d'anecdotes de noël à vous faire partager. Oui parce que souvent à Nöel, on a besoin bien plus qu'à l'accoutumée de chaleur humaine. J'ai donc quelques histoires à conter à ce sujet, et je compte bien le faire très bientôt.
Il n''est pas évident pour moi de trouver le temps de poster ici, les aléas de la vie quotidienne tout ça, et puis je suis entrée dans un truc un peu exclusif avec Lauren. Enfin voilà, à tout bientôt.

 

26 novembre 2011

Le petit chat ébourriffé

"Le petit chat ébouriffé", c'est exactement ça. Il est de cette vision du chaton électrique qui ferait fondre une pierre.
Ce soir je vais vous parler de celui qui incarne cette petite chose incroyablement chou Lauren, que j'ai rencontré hier.

De ce que j'ai pu lire sur son profil, Lauren est un jeune homme de 22 ans. Il aime la musique (c'est un guitariste), et la photographie. Il fait d'ailleurs partie d'un groupe de photographes de soirée de la région. ( J'habite en province désormais, Paris est loin.)
Malheureusement je fais partie de ces conasses hautaines qui a tendance à cracher sur ces gamins de putain de fils à papa  jeunes qui se baladent avec un reflex au prix de trois salaires superbe appareil pour photoshooter grossièrement des conasses surteintées des jeunes filles en fleur un peu trop maquillées et des pd derrière une platine CD, DJ résidents un peu beauf, sans oublier les quelques photos ridiculement faussement "artistes" de fond de bouteille prises en mode SAF, avant de massacrer ce travail déjà dégueulasse avec une surexposition de lumière photoshopée retoucher le tout.

Bref, Lauren est un jeune homme pas méchant, photographe de soirée. Pas de quoi casser trois pattes à un canard quoi.
Je lui parle donc de temps en temps lorsque je suis connectée sur le site en question, entre deux mails plus conséquents échangés avec des personnes ayant un peu plus attiré mon attention.
Oui mais voilà, j'ai tout de même fini par lui donner mon numéro de téléphone, au cas où l'occasion de se croiser dans un(e) des multiples bars/boites qu'il sillonne plusieurs fois par semaine avec son appareil se présenterait.
De là, Lauren m'envoie son premier sms afin que j'ai son numéro de téléphone, et nous échangeons une conversation banale d'environ 20 min à tout casser jusqu'au lendemain.Hier.
Hier nous sommes tout les deux atteint d'un ennui profond dans le courant de l'après midi, qui nous pousse à nous écrire et à regarder le même film, en même temps, mais chacun de notre coté. (Brillant oui.)
De là; l'invitation à regarder un deuxième film, ensemble, dans son appartement; fini par arriver.

Je me retrouve donc dans la zone étudiante de ma nouvelle ville, à attendre un jeune homme pour lequel je n'ai même pas pris le temps de re consulter le profil. Je ne sais donc pas à quoi il ressemble. Dans ma vague imagination il est jeune et a les cheveux châtain clair.
Finalement, après quelques minutes, je découvre Lauren. Il est brun en fait, et - très - très - très - joli.
Surprise par cette découverte agréable, je ne peux m'empecher de lui lancer un "Alors là! je t'aurais pas du tout reconnu !".
Je comprends la manière négative avec laquelle peut être interprétée cette phrase, et m'enfonce donc dans un discours sans fin ( je dis souvent ce que je pense à haute voix ce qui amène à un charabia de pensées pas très claires), "Enfin c'est pas grave hein!" "Enfin j'veux dire..j't'imaginais châtain en fait c'est pour ça que je t'ai pas vu passer tout à l'heure".. "Non mais brun c'est bien aussi". Je finis enfin par me taire et le suivit jusque chez lui en le laissant parler, un peu.

Lauren habite dans ces appartements étudiant avec des portes numérotées à la peinture qui longent un long couloir paraissant infini, du style prison.
Il parait très soigné, pas un pet' de bordel dans cette garçonnière. Il y a un flag de Metallica au mur (bon..), un poster de guitare hero (bon..),
deux vraies guitares électriques posées au sol (bien!), et un écran plat énorme devant lequel nous regarderons un nanar américain dont les blagues me donnèrent parfois envie de pleurer, mais de tristesse et/ou de désespoir film .

A la fin de mon calvaire d'environ 90 minutes du-dit film, Lauren décide de me parler de ce qu'il fait, de la photographie entre autre, et du pourquoi il en est arrivé à faire ça en soirée. Il se défend bien.
Il finit par sortir son appareil photo et tenter en vain de prendre quelques clichés portraits de ma personne. Il me parle ensuite de techniques pour faire des portraits; de placements, de zones d'ombres.. En réalité, je suis une conasse d'hautaine qui ne s'intéresse pas assez aux gens et qui juge trop vite, c'est un vrai photographe.
Il s'approche de moi, me passe l'appareil autour du cou, tout en continuant ses explications, me laissant jouer avec l'objet en question et lui flasher la gueule environ 12 000 fois. La soirée se présente donc plutôt bien.

Après cela, je ne sais plus trop comment nous en sommes arrivés là mais Lauren se met à me masser le cou, et le dos.
Je crois avoir clairement parlé de mon soucis de fantasme de strangulation de ce que pouvait engendrer chez moi les mains d'un homme autour de mon cou, pour vous laisser deviner ce qu'il se passait dans ma culotte à ce moment là. Surtout qu'il se débrouille vraiment très bien.
Après celà, nous parlerons de nos phobies, les miennes en fait; et de nos peurs, le tout en jouant au psychologue de comptoir psychanalyste et en s'allongeant à tour de rôle sur le canapé. C'est fou comme on arrive réellement à se parler quand on contemple le plafond.
De temps en temps les fous rires débarquent et il me prend les mains où pose une des sienne avec un jeu de compassion sur mon épaule; me regardant avec ses yeux de hibou adorable, avant de me dire avec amusement "Parle moi..". S'il savait combien je désirais sa bouche à ce moment là..j'aurais pu lui arracher avec mes dents et l'avaler toute entière.

Nous passerons un bon moment à jouer ainsi. Se masser, se parler dans le cou, s'effleurer le nez. C'est une torture délicieuse excessivement excitant. Nous finirons par nous retrouver sur le canapé déplié à regarder le plafond, et je ne sais plus à la suite de quelle phrase ma patience cédera et je me jetterai sur ses lèvres.

Je parcours sa peau de bébé qui sent quelque chose de comparable a de l'héroine olfactive. J'ai presque envie d'en rester là, et de le respirer toute la nuit, juste comme ça , mais faut pas pousser, j'ai aussi des besoins naturels, et combler le vide de mon vagin inactif depuis trois mois en faisait bien parti.
Lauren joue avec ma patience, le désir. Une fois nos habits violemment jetés aux quatre coins de la pièce, il se frotte longuement contre moi et feinte de me pénétrer sans franchir le cap. Il parcoure mon corps de baisers légers, on dirait des bisous-pop corn. C'est une peluche sexuelle, et cette tendresse est loin de me déplaire.

Quand enfin il se décida à entrer en action, je fus surprise par le revirement de situation. La peluche s'est transformé en homme. Je crois n'avoir jamais rencontré quelqu'un comprenant tout seul qu'une fille aime bien les à-coups violents. Il y va vite et il y va fort.
Même lorsque je suis plus active, il fini par me voler l'action, et des étoiles parcourent mon corps tout entier jusqu'au fond du nombril. Je ne me préoccupe pas des étudiants au dessus, au dessous, et autour de son appartement qui entendent mon chant du plaisir de l'extreme mes cris. Je suis au Nirvana.

A la fin de nos ébats, Lauren reviendra sur mes hurlements de joie manifestations indiscrètes, soulignant que cela le rendait fou et que c'est ce qui déclenchait en lui des passions disproportionnées ( comme pour moi, avec les mains autour de mon cou).
Il est maintenant tard, et je ne sais pas si je pourrais rentrer chez moi. Lauren me conseille de rester, et je ne mets pas beaucoup de temps à accepter l'idée.
Nous nous emmêlons sous ses couvertures et la peluche refait son apparition.

Lauren me demande de rester près de lui car il a froid. Je voudrais m'éclipser sur son balcon quelques minutes pour me griller une cigarette, mais il réussit à être assez convaincant pour que je ne le quitte pas.
Il me confesse être heureux que j'eu choisis de rester après nos ébats. Je lui réponds que si c'était de la gène mal placée, il n'était pas la peine de faire avec des pincettes; car j'avais plutôt l'habitude de rejoindre mon lit dans ce genre de situations (en principe je n'aime pas dormir avec un inconnu), et que je ne voyais vraiment aucun inconvénient à partir sur le champs. Il me répondit de me taire et m'embrassa avec tendresse. Je suis allergique à ça en principe; mais c'est un chaton adorable qui sent le bonheur; alors ça ne me dérangea pas plus que ça.
Comme dit plus haut, aussi joli puisse-t- être le principe, je fais parti de ces gens qui ont vraiment du mal à dormir avec quelqu'un.
Les bras de Lauren m'étouffent m'entourent, son expiration chaude me brûle le front; et étant plus petite que lui, je ne tarde pas à m'étouffer en plus sous la couverture.
Je finis par lui tourner le dos, avec la culpabilité que tout le monde pourrait ressentir en tournant le dos à ceci:

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Lauren me rattrape alors la taille comme un petit appel de patte furtif trop cute que tu peux pas résister, je le rejoins donc à nouveau. Et nous passerons ainsi la nuit à jouer au chat et à la souris, rôles inversés parfois. (Oui Oui..Je me suis même surprise à lui rendre ses baisers furtifs nocturnes). "L'amour et la violence" comme dit si bien Tellier.  Je crois que je l'ai aimé un peu cette nuit, et c'était vraiment agréable.

Le lendemain matin, Lauren me réveillera avec la douceur du chaton, puis la violence de l'homme; avant de m'inviter à prendre notre douche ensemble. Il me prépara un peignoir à la sortie de celle ci et me l'enfila avec délicatesse, j'ai eu l'impression d'être une princesse. Cet enfant a le don de me faire me sentir toute petite.
Après un jus d'orange TGV,  nous sommes partis tout les deux en direction de nos vies quotidiennes. Lauren me confia avoir eu froid cette nuit, passant son temps à me recouvrir de toutes les couvertures lorsque je m'éloignais de lui et me découvrais (le pauvre, il n'avait donc pas saisi que c'était justement parce que je mourais de chaud). Une fois de plus, cette attention particulière faillit mon coeur de verre.
Le tram est arrivé très vite, Lauren était en retard. J' ai insisté pour qu'il le prenne avant moi car je n'avais pas encore acheter de ticket. Il resta quand même. Énième faille en 24h.
Nous nous quitterons à l'arrêt de son université, avec un baiser furtif, vers une journée bien partie.

La morale de l'histoire c'est de ne pas juger aux premières lignes d'un profil, et (bien que ce soit extrêmement difficile) à l'âge.
Bien qu'ayant presque 3 ans de moins que moi, Lauren a su être violent quand il le fallait et tendre sans trop m'envahir.
Il n'est pas loin du perfect boy, et je compte bien le revoir de temps en temps pour me prêter à nouveau à une idylle de 24h comme hier.

"La plus belle de mes plus courtes histoires d'amour", j'ai sorti ça à un garçon un jour; c'était avant de rencontrer Lauren.

25 novembre 2011

Article à venir

Il est trop chouuuu..! <3




Je rentre tout juste d'une nuit agitée un rendez vous galant.
Je n'ai dormi que 2h à tout casser et dois filer à mes obligations du quotidien, mais je compte bien conter ceci à cet endroit dans peu de temps.

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24 novembre 2011

à la va vite

Ce soir je vais vous parler du coup d'un soir une après midi.
Parfois, il arrive que nos pulsions sexuelles soient incontrôlables si fortes qu'on ne peut attendre de faire les choses en bonne et due forme.
C'est ce qui m'arriva, toujours à peu près à cette même période où ma nymphomanie atteignait son paroxysme hivernale, avec Cyril.
C'était un de ces après midi d'hiver où je ne travaillais pas encore et flânais dans mon canapé lit; avec pour seule compagnie un bouquin, mon ordi, et une tasse de chocolat chaud. En gros, il ne me manquait plus que le chat pour attraper 45 ans.
C'est là que Cyril venu me parler et me proposa le truc le plus original de l'année, paye ton cliché une sortie patinoire.
Cyril est plus jeune que moi, mais il est drôle, et fait preuve parfois d'un cynisme légèrement moqueur qui ne tarde pas à me plaire.
Bien qu'emmitoufflée tel un rouleau de printemps dans ma couette fouettée insolemment confortable, j'accepte le rendez-vous.

Après avoir traversé Paris et plus encore un trajet assez long, je me retrouve en banlieue parisienne, à un arrêt de bus où Cyril est censé venir me chercher. Celui-ci ne tarde pas à faire son apparition sur le trottoir d'en face.
Cyril est jeune; il est grand, brun, musclé, typé méditerranéen, avec de petits yeux noisettes. Je ne le trouve ni beau, ni désagréable.
Nous nous dirigeons vers son appartement d'étudiant (d'où la banlieue excentrée à 12 000 km de Paris quoi) qui vient de débarquer dans la région. C'est un trou à rat un petit studio assez étroit, situé au premier étage d'un vieil immeuble assez chic.
Après avoir fait le tour sur moi même du propriétaire, nous nous dirigeons vers ladite patinoire. (Oui, nous y sommes vraiment allé).

Contrairement aux scènes de films supers classieuses à l'américaine en mode Love actually, la patinoire n'a rien de mignon.
C'est un endroit assez dégueulasse bruyant, où la glace est souvent boueuse et pleine de bosses mal entretenue, et où la fréquentation de wesh et de pouff pleeeeeeein d'hormones jeunes ados est assez importante. (Évidemment je ferai abstraction de la partie "discothèque" avec lumières fluos et dj Boris qui te font saigner du nez).
De plus dans une patinoire, il fait froid. Je porte donc un collant sous mon jeans, et 3 paires de chaussettes pour ne pas avoir d'ampoules en enlevant mes patins. On peut donc dire que le look Bibendum ne me sied pas à merveilles je n'étais pas au top de mes atouts pour entamer un soupçon de jeu de séduction.

Cependant, il y a quelque chose de vrai qu'on nous apprend dans ces films gnan gnan à la mord moi l'noeud, c'est que la patinoire, ça rapproche les gens.
Je n'ai en effet pas eu besoin de trop jouer le rôle de la fille pas douée pour patiner (ça se fait naturellement je vous jure), afin que Cyril passe le plus clair de son temps à me tripoter ramasser, me donner la main, échanger des regards moqueurs, et poser ses mains sur mes hanches.
Et ce qui est bien avec les chutes, non ce n'est pas la vieille tache sur ton cul due à l'eau glacé qui va te filer une pneumonie dans trois jours, c'est que lorsque l'autre te relève, il y a cet instant où, tu remontes progressivement vers lui, tout en le regardant; et puis tu bloques quand tu es enfin sur tes deux pieds patins, c'est le regard de la mort, ça transpire le j'veux te bouffer, là, tout de suite sexe.
Le problème avec Cyril c'est qu'il est jeune, et qu'il aime vraiment la patinoire. Même si je lui avais envoyé des feux de détresse de mon vagin fois mille signes assez révélateurs, il tenait à faire ces tours de piste avec ses patins de hockey pendant un bon bout de temps.
Je ne tarda donc pas à péter un câble, c'est quoi ce gros naze! perdre un peu patience; et finit par m'asseoir, dépitée, dans les gradins; près d'un enfant de 5 ans qui faisait une pause, et une autre, d'environ 12, qui devait avoir autant mal aux pieds que moi et avait abandonné tout espoir de retourner sur la piste.
Après quelques échanges de regards de compassion entre nous (c'est dingue comme dans ces moments là, la capacité des êtres humains à se comprendre, TOUT AGE CONFONDU, est universelle), l'enfant de 5 ans retourna glisser sur la glace, la petite fille soupira, et Cyril me rejoint.

A cet instant je n'ai plus de pieds, j'ai du mal à tenir sur mes patins, ne serait ce que pour me diriger vers les vestiaires pour les enlever; et je me pose déjà la question de savoir ce que j'allais pouvoir faire le soir venu, étant donné que j'avais un autre rendez-vous de prévu, et des escarpins de la mort pour cette même occasion.
Malgré tout, j'accepte de suivre Cyril jusque chez lui plutôt que de rentrer tout de suite.( Même si je sais que niveau timing, il est trop tard. J'ai passé mon après midi avec un jeunot à la patinoire. Je veux donc mourir.)
Nous discutons autour d'un verre pendant quelques minutes, puis l'heure tardive pointant le bout de son nez, je me vois forcée de partir.
C''est là que Cyril se réveilla. J'ai déjà remis mon manteau, ai mon sac à main enfourché sur l'épaule, et lui fait la bise pour lui dire au revoir. Mais là, Cyril ferme la porte à double tour et s'empare de la clé de son appartement. Hé oui..on en revient toujours à ce jeu à la con d'objet dérobé à devoir aller chercher.
Contrairement à moi Cyril est très grand; et tandis que je lui tourne autour en agitant les bras dans tout les sens pour récupérer la clé, il se penche avec désinvolture dans mon cou, pour me murmurer des "viens la chercher".
Le souffle chaud de sa voix suave le long de ma carotide suffit à avoir les chutes du Niagara dans ma culotte lui lancer un "tu fais chier !" avant de me jeter sur sa bouche lui.

Je jette mon sac,mon manteau, et continue à l'embrasser avec fougue, tandis qu'il pose ses mains autour de mes hanches avant de m'attraper avec force et me ramener à lui. Mes bras emprisonnent sa nuque tandis que mes jambes viennent se replier autour de sa taille (pour une fois j'en ai strictement rien à foutre qu'un garçon me porte, et ne crains pas une seconde de tomber).
Cyril m'entraine jusqu'au lit où il s'evertua (le pauvre), à me déshabiller dans le feu de l'action.
Vous avez déjà essayer de faire l'amour après la patinoire? Avec les couches de vêtements que je porte, nous avions bien galéré pendant 5 minutes dépassé le timing préliminaires de loin.
Cela m'est égal, l'excitation dû à son souffle dans mon cou est toujours bien présente; et je n'ai qu'une obsession, qu'il me pénètre avec violence, le plus vite possible.
Au bord de sa fenêtre ouverte, mes cris de plaisir ( oui, j'ai tendance à etre bruyante) interloquèrent un voisin légèrement vicelard qui décida de sortir son CHAT (oui oui..) dans la cour de l'immeuble. Le ridicule de ce jeu de scène actionne un fou rire incontrôlé de ma part. Fou rire qui déstabilisa Cyril et nous força à interrompre notre moment de coït de l'extreme.
Nous décidons alors d'observer l'observateur. Je n'oublierais jamais le comique de ce moment. Nous étions nus, à moitié caché par un drap, à genoux près de sa fenêtre; ne laissant que notre tête dépasser dans la fraîcheur d'une nuit tombante. A cet instant, nous sommes comme deux amis complices qui se tapent des barres sur  rient d'une situation improbable. J'apprécie particulièrement ce genre de sensations partagées avec un pur inconnu; cet espèce d'aise anormale qui nous parait pourtant acquise.
Le voisin finit par comprendre qu'il avait été grillé à 2000 km que sa tentative d'intrusion auditive et visuelle était vaine, et finit par partir.
Cyril et moi reprenons donc notre échange sans se soucier de la fenetre cette fois. Ce fut bestial comme j'adore.
A la fin de cet instant partagé, Cyril me demandera plusieurs fois si j'eus réellement du plaisir, avant de m'avouer que je n'étais que le 4ème vagin que son oiseau visitait la 4ème fille avec qui il faisait l'amour. Je dois dire que je fus surprise et choquée par la nouvelle. Il s'était plus que bien débrouillé au point que je me pose encore la question d'une intervention mystique dans notre échange; et j'étais aussi gênée par ce si petit chiffre et son jeune age qui aurait pu me mettre dans une situation embarrassante. (du style "bah oui mon coco mais on ne se reverra jamais hein, tu le savais quand même?").
Finalement, rien de tout ça. Nous nous quittons, satisfaits et contents, et je reçois un texto sur ma course folle vers mon chez moi, ma douche, avant de foncer à mon rdv suivant le chemin du retour  " Comme quoi, y'a pas que des gens pourris sur internet" qui me colla le sourire aux lèvres pendant de longues minutes.
Après une course folle, je réussis à arriver avec 1h30 de retard à mon rdv suivant, mais ça, c'est une autre histoire.

21 novembre 2011

Petite interlude

 

En attendant un nouvel article, je tenais à vous montrer à quel point Montmartre restera charmant pour moi malgré tout. à écouter sans fin.

 

 

20 novembre 2011

Les weirdo

weirdo

 

Ce soir j'ai décidé de consacrer un nouvel article aux WEIRDO. Autrement dit les mecs bizarres sur lesquels on peut tomber via les sites de rencontre.

Ce soir je vais vous parler de Jacques ( en réalité, Jacques a un prénom tout aussi pourri qui sonne bien vieux franchouillard mais j'ai préféré le modifier quand même).
à première vu, Jacques était de ces hommes parfaits qui nous font toutes rêver. Sur ces photos on peut voir que Jacques est un jeune homme brun, aux yeux d'un bleu profond, à la moue enfantine, la petite bouche aux lèvres légèrement épaisses qui lui donnent un air de Caliméro attendrissant.
Il est imberbe sous sa chemise de bûcheron. C'est un poussin adorable. A première vu Jacques inspire la même chose que ça:

poussins


En plus de ça, Jacques est un écrivain subtil. Il a la plume féminine, dans le sens où il sait quoi écrire pour que ça fasse tilt.

Il confesse aimer prendre soin de lui, dépenser une grosse partie de son budget dans des produits de soins, et mettre des bougies lorsqu'il prend un bain. Mais ça reste ce côté métrosexuel pas flippant. Au contraire, cela fait une particularité supplémentaire qui le rend si unique
Jacques vend du rêve, vous rend insolemment particulière, unique et magnifique. En parlant avec Jacques, vous vous sentez être le premier rôle d'une chimère.
Mais ce n'est pas tout.

Après vous avoir fait comprendre qu'il rédige des poèmes pour un site féminin, qu'il est cultivé comme pas possible, qu'il aime l'art, a une notion du beau bien défini, et que, cerise sur le gâteau, il a beaucoup d'argent; Jacques sait courtiser à l'ancienne.
J'ai donc reçu dans ma boîte aux lettres plusieurs poèmes enflamés tapés à la machine à écrire, les enveloppes refermées par un cachet de cire, immaculées d'un parfum délicieux au point que je me suis vu dormir avec.
Toutes, contenant une part de mystère incroyablement excitant.
Inutile de vous dire que Jacques m'avait conquise, je voulais vivre quelque chose de particulier avec lui.
Que ce soit pour une nuit, pour un week end, pour un mois; je voulais que ce soit sur réel.

La rencontre:

Partageant un amour naissant une attirance bien entamée, il était évident pour deux parisiens comme nous de se retrouver à Montmartre.
Enfin, il y avait pensé avant moi. Et ce que j'avais oublié à Montmartre, c'était ça:

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visiter-montmartre

Bref! C'est avec horrible souffrance de la torture de la mort, en larmes difficulté, qu'apprêtée sur mes nouveaux escarpins, j'arrive finalement devant le sacré coeur, l'oeil vif, à la recherche de Jacques qui devrait être déjà là. (Je suis toujours en retard).
C'est alors que j'aperçois un jeune homme avec une guitare, il est beau comme un Dieu mythologique dans mes rêves, j'ai un petit doute car il ne m'avait pas parlé de guitare, mais il a cette bouche de poussin adorable. Aux vues de celui que j'ai en face de moi, Jacques ressemble à ceci:

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Je me dirige doucement vers le jeune homme en question, mais plus j'approche, plus je sens qu'il n'attend personne en tout cas pas moi, et qu'il ne ressemble pas vraiment aux photos que j'avais pu voir sur son profil. Ce n'est pas lui. DOMMAGE.

Je continue donc ma recherche, je me dis qu'il m'aperçoit peut être, c'est presque angoissant.
Je regarde mon téléphone qui vient de me signaler la réception d'un message. Il est sur les premières marches.
Mon regard se jette sur les pieds du sacré coeur et balaye toutes les personnes qui s'y trouvent comme un laser de Robocop.
Je fini par apercevoir un jeune homme assis sur le côté gauche des marches. C'est la douche froide.

En réalité, Jacques ressemble à ceci:


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Jacques est rond, Jaques est frisé. C'est simple, tout ce que je reconnais, ce sont ses yeux. Et le pire c'est qu'il fait preuve d'un ego sur dimensionné à toute épreuve.
Je lui avoue ne pas le reconnaître, que je l'ai confondu avec un putain de beau gosse que j'irais bien rejoindre en courant un autre jeune homme qui avait une guitare. Il me demande alors si j'aurais préféré que ce soit lui. Je laisse un petit temps de silence et lui mens réponds que "bah non!". Il sourit et répond avec assurance qu'il n'avait aucun doute à ce sujet de toute façon.

Je tente de me remettre de cette déception de l'extrème la surprise de cette image qui ne correspondait pas du tout à celle que je m'étais faite; dire que j'ai fait des rêves érotiques avec lui; je me sens violée, je veux mourir vraiment à celle que je m'étais faite, me disant qu'après tout c'est surtout le reste qui m'avait séduite.
Nous partons prendre un verre, juste à côté du sacré coeur, la discussion commence mais je ne suis pas à l'aise.
Jacques me dévore des yeux et ne parle pas beaucoup. C'est une espèce de béatitude non partagée qui rend l'instant particulièrement gênant.
Pour ma part je déblatère tout ce qui est possible et imaginable. J'aurais pu parler des pellicules de mon oncle si il le fallait. A cet instant, le temps est excessivement long.


Puis, au fur et à mesure des litres  verres de vin avalés, je finis par le trouver plutôt sympathique. C'est là que Jacques décide de sortir sa carte Joker: un cadeau.
Surprise, je ne tarde pas à me jeter sur le paquet pour enfin en découvrir le contenu.
Jacques sait à quel point j'affectionne la photographie, il m'offre le dernier modèle polaroïd et une pellicule vierge pour que je puisse faire mumuse tout de suite avec. Je suis incroyablement surprise, mais aussi gênée. Je lui répète à quel point il est fou, et nous nous dirigeons vers un resto chicos, toujours dans le même quartier.

Malgré son apparence détestable tout, Jacques sait vendre du rêve. Il m'invite dans un petit restaurant très classe et choisit le meilleur vin. Je commence à être ivre, et tout ce bling bling dont je n'ai pas l'habitude me rend particulièrement euphorique.
A la fin du repas, ne me demandez pas pourquoi, nous finissons par nous embrasser avec fougue dans une ruelle pavée sombre. J'aurais pu faire l'amour ici, et avec n'importe qui. L'alcool me rend vraiment complètement nymphomane.

Nous sommes donc dans cette rue pavée, à échanger nos salives et avoir les pulsations sanguines qui nous cognent dans les oreilles. La suite logique fut de sauter dans un taxi pour se retrouver chez lui.
Arrivée à destination, Jacques me demande d'être discrète.
En fait Jacques ne vit pas tout seul, il vit encore chez son père.

L'idée que nos ébats soit entendues par une oreilles paternelle ne me ravit pas vraiment.
C'est donc dans une retenue incroyable de souffles légers entrecoupés que nous entamons nos ébats.

Problèmes n°1: Jacques n'est pas aussi bon écrivain que partenaire sexuel qu'amant, il s'y prend très mal et sa maladresse laisse planer le doute quant à son cursus d'expériences vécues.

Problème n°2: Le summum. Je ne sais pas si c'est l'alcool ou l'excitation, ou les deux; mais Jacques prend tout à coup un visage nouveau. Il est incroyablement effrayant, son regard est fixe, ses yeux écarquillés, sa bouche alerte. Il se met à énumérer en détails chaque partie de mon corps et à les mordre, il me fait plutôt mal. J'ai l'impression qu'il entre en transe. Il me répète combien il aime tel ou tel morceau de peau. Je me demande même s'il ne va pas finir par me découper en morceaux pour ensuite mieux me contempler, genre , en parties, dans un bocal.

Problème n°3: Jacques est en fait tendancieux. Le poète Quasimodo s'est transformé en pervers flippant de type silence des agneaux. C'est un adepte de la douche dorée qui se prête à cette pratique sans m'en avoir touché un mot au préalable.
Écoeurée; je bondis du lit, cours dans ses toilettes, et vomis.

Je ne sais pas combien de temps je suis restée dans ses toilettes, j'aurais voulu que cette petite pièce puisse se détacher comme dans les zinzins de l'espace et m'amener super loin. Je ne pouvais même pas fuir en catimini, j'étais nue, en banlieue excentrée, il était 3h du matin, et j'n'avais pas un sou pour prendre un taxi.. Tu parles d'une soirée. Le bon vin, plus jamais, EVER.

Après un passage salle de bain- douche, je trouve le courage de retourner dans l'antre de la mort la chambre. Durant les environs 45min où je suis restée enfermée dans ses chiottes, Jacques à eu le temps de faire un lit propre et de s'endormir dans un coin de celui ci.
J'en profite pour chercher mes fringues et les installer de façon stratégique afin de pouvoir m'enfuir à 5h et demi pétante et prendre le premier métro.
Après ça je m'installe à l'opposé de Jacques, je crois n'avoir jamais autant été au bord d'un lit si grand. Et j'attends.
Jacques, dans son sommeil profond, trouve encore moyen de m'importuner. Il se rapproche, m'attrappe la taille et me ramène contre lui, comme un doudou. A cet instant je pense à ce dessin animé qui me faisait tant rire avant:

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LA DELIVRANCE:
Après une attente horrible, torturante, effroyable, de la mort assez longue, mon téléphone affiche enfin un horaire qui me permets de commencer à m'habiller dans une terreur du réveil de la bête si proche un calme feutré. Je récupère mon sac à la volée et m'enfuis dans la brume humide d'une aube grise parisienne hivernale.
Je fume les trois cigarettes survivantes restantes de la veille, dans une angoisse parano bizarre du style "Et si il se réveillait? et jugeait utile de venir me dire au revoir?"; j'en ai les poils qui s'hérissent !
Tout ceci avant que les grilles du métro s'ouvrent enfin et que je puisse me rapprocher un peu plus de mon chez moi tant désiré.

Une fois en route, je m'asseois sur un strapontin, tente de ne pas réfléchir à tout ça, tout en ne pouvant m'empêcher de revoir la soirée de la veille par flashs et de me dire "MAIS POURQUOI?!". ( Un peu comme Hoang oui, si tu veux un aperçu de mes références subtiles ( t'es pas obligé, vraiment. ) >> @ environ 1min , ça me fait toujours rire.)

Puis je pense à mon présent. J'ai tout de même gagné un appareil photo dans mon malheur l'histoire.
J'ouvre mon sac à la recherche du-dit objet. La pellicule est la première à pointer le bout de son nez. Puis, un paquet de mouchoirs, mes clés, des cachets pour divers maux imaginaires, des tickets de métro, des tickets de caisse, un bonbon périmé, un eye liner, des bouchons d'oreilles.. DAMN. L'appareil n'est pas là.
Je ne me contrôle pas et lâche un "PUTAIN LA CONNE!!!" qui viendra perturber la fin de sommeil de ces pauvres gens qui se rendent au travail si tôt. Une partie de la fin de la rame me dévisage du style "Conasse, tu m'as fait peur! Qu'est ce qui t'arrives! Merci pour la crise cardiaque gratuite!" avec consternation, et moi je veux mourir bous.
Je finis par arriver chez moi, reprends une douche, et rejoins mon lit tant mérité. Une mélodie céleste gagne alors mon conduit auditif:


>>
Quelques jours plus tard, nous nous reverrons. Alors pourquoi?! (oui, moi aussi je m'étonne).
J'avais oublié un foulard auquel je tenais chez lui, et je comptais bien (oui c'est c'est moche), récupérer aussi mon dû, à savoir l'appareil photo.
Prudente, tout de même, je lui propose de me rejoindre DANS UN LIEU PUBLIC, EN PLEIN APRES MIDI, en l'occurence à l'occasion d'un vernissage dans le 1er arrondissement.
Évidemment je suis en retard il est à l'avance, et je ne tarde pas à recevoir de
ses nouvelles tandis que je me nourris de mes ongles dans le métro. "Il y a plein d'enquêteurs avec leurs sondages à l'affut, dépêche que je t'embrasse pour les éviter". Oui parce que, pour Jacques, il ne s'est rien passé d'anormal quelques jours auparavant.
J'ai mal au coeur.

Je finis par le rejoindre dans la grande rue de Rivoli blindée de monde, et il m'acceuille en tentant de fourrer sa langue au fond de ma gorge; mais je l'arrête poliment feintant une gêne dû au monde qui nous entoure.
Il se moque doucement et je ne comprends pas tout de suite. "Regarde, c'est mignon, on est assortis!".
En effet, il porte une chemise de bûcheron un peu serrée tandis que j'ai la même en mode chemise de papa trop grande. C'est incroyablement ridicule.
Nous nous rendons au vernissage, j'oublis peu à peu sa présence, obnubilée par les oeuvres qui tapissent les murs d'un endroit atypique de Paris. C'était évidemment sans compter sur l'imagination débordante de Jacques.
Tandis que nous montons un escalier pour rejoindre la suite de l'exposition, il gueule murmure avec un manque de discrétion certaine, combien il me désire et devine mes formes à travers mes vêtements.
Je fais abstraction et tente de savoir par divers stratagèmes où se trouve l'appareil photo de la dernière fois, étant donné qu'il n'a rien sur lui prêtant à croire que l'appareil en question pouvait se trouver dedans. Il ne l'a pas. Oublié. Enfoiré.

Je décide de sortir de l'exposition pour fumer la totalité de mon paquet de cigarettes prendre l'air. Je suis perdue dans mes pensées face à une vitrine de grande boutique de cette rue du temple du shopping. C'est là que Jacques m'interrompt dans mon évasion temporaire. "Qu'est ce que tu regardes comme ça?"
Ne sachant pas moi même, je balaye du regard la vitrine, avant d'indiquer avec mon index une grosse écharpe assez jolie, sur un mannequin de cette boutique de luxe.
Il m'atrappe la main, me tire dans la boutique, si vite que j'ai à peine le temps de jeter ma cigarette et rejette la fumée presque à l'intérieur.
Jacques trouve facilement l'écharpe en question et me la passe autour du cou.
"Regarde toi, elle te va bien!". Je jette un coup d'oeil sur l'étiquette, avale ma salive de travers, tousse un bon coup, et repose le précieux accessoire que je ne pourrais jamais posséder.
"Regarde il y a des gants qui vont avec! Tu les veux?" , Jacques se jette sur les articles et se dirige d'un pas décidé vers la caisse.

A ce moment là j'aurais pu être une grosse pute profiter de la situation; après tout je ne reverrais jamais l'appareil photo, et il y'en avait là pour plus que mon salaire entier. Mais je n'ai pas pu. C'était vraiment accepter de se faire payer pour du sexe, et l'idée ne me plaisait vraiment pas.
Je rejoins Jacques, lui attrape la main et les articles qu'ils comptait m'offrir, repose les accessoires en question *laaaaaaaaaaaaaaaarmes*, et nous sortons de la boutique.
Il m'invite à aller prendre un verre. J'accepte l'idée, bien décidée à lui parler pour de bon et à ne plus jamais le revoir.
Cette fois-ci je prends un lait-fraise hein.
Jacques continue alors son délire de Cendrillon. M'annonçant qu'il aimerait m'habiller comme si j'étais sa petite poupée, qu'il voudrait m'offrir une robe Cacharel avant de m'emmener à l'Opéra Garnier un soir.
Agacée, je l'interrompts et lui fait comprendre que rien de tout cela ne se produirait car la probabilité de se revoir est égale à celle des possibilités de fécondation suite à accouplement entre un phoque et un poulpe je n'envisageais pas de le revoir. Un silence s'installe quelques secondes, et il passa à autre chose, comme si de rien n'était, ou comme s'il s'en tamponnait le coquillart. C'était particulièrement..bizarre!

Nous finissons par prendre le même chemin vers le métro, et le même métro  (fuck !) pour quelques stations.
Jacques se sépare alors de mon foulard qu'il portait depuis le début, et que je n'avais pas remarqué, tellement j'évitais son regard durant notre entrevue.
Il me le passe autour du cou et me révèle, ravit, "J'ai mis mon parfum dessus, comme ça, tu m'auras un peu avec toi.". Je lâche un faible rire nerveux mal interprété. (Puisqu'en fait je me dis "haha ! génial! J'ai encore plus envie de mourir maintenant!!')
Nous arrivons enfin à la station où il doit descendre, je sens que la libération est proche. Je viens alors lui faire la bise poliment en guise d'adieu; mais il m'attrape par la taille, me ramène à lui, et me vole un baiser sur ses lèvres que je ne trouve plus du tout de poussin, sous le regard attendri des passagers de la rame.
Une fois descendu et que le métro repart, je tire sur la manche de mon manteau et m'essuie avec insistance la bouche avec dégoût; le tout sous le regard ébahi et étonné des mêmes passagers qui s'attendrissaient sur mon viol de bouche baiser paraissant fougueux quelques minutes plus tôt.
Mon foulard pue sent vraiment très fort le parfum de Jacques. Ce même parfum que j'adulais sur des enveloppes quelques semaines auparavant m'était aujourd'hui insupportable. J'avais l'impression qu'il était partout.
PIRE SENSATION EVER.
Bref, je fini par rentrer chez moi, me jeta à nouveau sous la douche, plusieurs fois de suite. Et je peux vous dire que mon foulard eu le droit au même traitement de désintoxication..!

Pour conclure, je dirais qu'il vaut mieux se méfier des poètes. Un homme-objet qui semble trop bien connaître les femmes peut cacher quelqu'un de vachement dégueulasse étrange.

19 novembre 2011

"Dame Béatrice la pouffiase!"

Dame Nature
Toi aussi tu la connais cette pouffiasse de Dame Nature sorcière hein!
Ce week end j'avais deux rendez-vous de prévu que j'aurais avec plaisir relaté ici ensuite.
Mais cette saloperie d'histoire d'oestrogènes à la con qui me rend aigrie, me fait vomir, me cisaille le ventre, me rend boulimique, et autres détails pas glop le sort en a voulu autrement.
Ce week end et plus encore, je suis comme les voix du seigneur..

17 novembre 2011

Le premier/ The first One et non pas The One.

Après avoir atterri sur le site de rencontre visé, il a bien fallu passer au réel pour que les choses deviennent plus concrètes croustillantes. Je vais tenter de vous relater ma première expérience d'utilisation de l'homme-objet convoité.

J'ai donc fait mon entrée dans cette caverne d'Ali Baba du mec.
Tatoué, végétarien, excentrique, piercé, gros, roux, imberbe; il y en a pour tout les goûts et on peut les classer par critères de recherches.
Ce jour là j'ai ressenti ce que ces deux petits cons d'Hansel et Gretel on ressenti le jour où ils se sont retrouvés face à la maison en pain d'épices.
Des garçons bruns ténébreux plutôt maigres à la mâchoire carrée et aux yeux clairs, un brin musicien, avec une description de petit connard trop bien dans ses baskets ou de torturé magnifique; y'en avait pas un mais des pages entières.
S'étalant dans les 4 coins de la France et au delà; mes hommes idéaux (de l'époque hein) m'attendaient, là, sur cette plate-forme rose et noire.
J'ai donc commencé les divers échanges de messages avec un, deux, dix perfect boys; m'imaginant déjà un tas de rêves érotiques devenant réalité et des histoires d'amour avec lendemain et trains.
Finalement j'ai jeté mon dévolu sur Pierre-Louis (Ceci est un nom factice, mais il avait un prénom composé de bourgeois).

Pierre-Louis c'était inattendu et spontané. En effet il ne faisait pas parti de mes "favoris", il était blond aux yeux bleus, mais il avait le petit charme dû aux origines de l'Est qui déchaînent en moi des passions disproportionnées.
Nous avions échangé deux messages, peut être trois; et puis un soir où l'ennui me gagnait vraiment et que mon entre-jambes me chantait la complainte du vagin en mal d'amour et de l'hymen au stade de reconstruction partiel, il s'est manifesté (Pierre-Louis, pas mon vagin).

Pierre-Louis: "Je suis dans mon lit hihi, rejoins moi".
Imaginez bien qu'à ce moment là, je n'ai pas vu de petit oiseau depuis 5 mois, que je suis inscrite depuis environ 1 mois durant lequel je n'ai pas osé franchir le cap du réel soit parce que j'avais les jetons, soit parce qu'ils habitaient trop loin et que je ne souhaitais pas dépenser un centime pour assouvir mon besoin de satiété sexuelle.
A ce moment là donc, je suis en pyjama devant mon ordinateur, et il est environ 1h30 du matin.
C'est dans cette situation critique que je me suis dit "allé, franchissons le cap du réel", je lui réponds alors instantanément:
Adopteunemoule: " Allé !"
Et là Pierre-Louis, j'peux vous dire qu'il s'est certainement senti un petit peu flotter.
Cet espèce de sentiment bizarre où tu es à la fois déstabilisé et enjoué/excité. C'est un peu Noël avant l'heure quand une fille avec qui tu as échangé un "Bonsoiir Mademoiseeelle" et au mieux un "Tu fais quoi dans la vie?", te répond "allé..oui!" à une proposition de rendez-vous au lit lâché un soir de semaine à 1h30 du matin.

Pierre-Louis: " Genre t'aurais le cran de faire ça. Moi je déconnais pas alors si t'es cap, je t'attends ;)"
Vous sentez ce manque de certitude? Du genre "C'est trop beau, elle me taquine, c'est pas drôle finalement"?
Mais en même temps, il utilise la meilleure tactique pour une fille qui a le vagin en feu et une plus ou moins instabilité qui la pousse à vouloir "braver des interdits", j'ai nommé: le défi.
Ni une ni deux, je lui réponds "J'arrive!" suivi d'un " Tu habites où?" (c'est plus pratique quand même).
Il vit à 150m de chez moi, c'est presque parfait.

Je cours donc sous la douche, enfile mes plus joli sous vêtements, une petite robe, un collant; et sors dans le froid glacial d'une nuit de décembre vers le point de rendez vous (il est environ 2h du matin).

Je me retrouve donc à 2h du matin et des poussières dans cet appartement d'étudiant en dernière année de fac.
Pierre-Louis est assez grand, blond aux yeux bleus donc, et il porte une chemise.
Il sent bon et ses cheveux sont mouillés (il vient de prendre une douche), on s'est fait la bise et on a su alors tout les deux qu'on était fraîchement propres et apprêtés pour une nuit de coït digne de ce nom.
Je m'approprie assez rapidement les lieux, jetant avec désinvolture mon manteau sur le dossier du canapé avant de me jeter dessus (sur le canapé hein) à mon tour et de lui dire "t'as à boire?".
Je pense qu'il a été surpris par cette entrée presque infractionnelle  et de cette gêne complètement absente (évidemment que je jouais un jeu, mais je suis très bonne comédienne).

Pierre-Louis s'évertua alors à trouver deux trois fonds de bouteilles diverses, mais n'oublions pas ces origines qui font qu'il avait forcément de quoi avoir la tête qui tourne assez vite.
J'ai dû fumer 16 clopes en l'espace de 9 minutes et bu trois verres de vodka avant que nos conversations inutiles prennent une tournure différente ; et qu'on passe surtout de la paroles aux actes.
Il était plus âgé que moi, et avait visiblement moyennement apprécié mon air hautain à l'arrivée; ce qui lui a permis de me prendre de haut (hou le joli jeu de mot accidentel) à son tour et de me traiter de petite conne ( évidemment, j'ai adoré ça ).
Mais voilà, il est bientôt trois heures du matin, on a chaud, on a envie de baiser partager un bon moment, on est alcoolisé et sous beuh quelques substances illicites de cigarettes magiques..
Quel allait être le stratagème pour passer de, ça:


<<bayser

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

à ça ? :

>>fesses
 
Et encore mieux au final, ça? :


                                                                               >>> 
  Passion_Rules_Reason_by_Dragon_Kiss
(Ceci représente la sonorité musical d'un orgasme, oui.)

 

Et bien puisque j'aime bien les images qui parlent d'elle même je vous donnerais la réponse avec ceci:
>>>

briquet-976126
Un briquet. Tout simplement.
En tout cas dans cette situation c'est lui qui nous a sauvé la mise. Mais ça marche aussi avec vos clés, un paquet de clopes ou que sais-je encore! Le but étant d'instaurer un jeu d'enfants de cours de récré du style, je te prends un objet en otage, viens le chercher.
Hé oui. Aussi ridicule que cela puisse paraître je vous met au défi de nous blâmer parce qu'on l'a tous fait.
Quoiqu'il en soit Pierre-Louis s'empare de mon briquet donc, et "refuse" de me le rendre. En 10, allé 15 secondes tout au plus, je suis à califourchon sur ses hanches et j'ai sa langue au fond de la bouche. Inutile de vous dire que dans une telle position les pulsations sanguines se font violemment ressentir là où je pense.
Ni une, ni deux, sa chemise se déboutonne tandis que ma robe s'envole.
I
l découvre ma poitrine généreuse bien mise en valeur dans ce superbe push-up violine de chez Hechter; et son visage prend soudain un air enfantin de matin de 25 décembre. "MAGNIFIQUE!"
Je ris discrètement et gagne en confiance. Il fait un peu froid, je ne peux plus reculer, ça y est, je vais consommer mon premier homme-objet.

"Ça va, je ne t'écrase pas trop?"
-"J'adore ta voix de petite souris".
Sa façon de me voir comme un petit oisillon, et de me le murmurer près de l'oreille; amène l'excitation à atteindre son paroxysme. Je suis complètement prête et impatiente.
Pierre Louis se lâche, il me traite de "petite pute" de manière affective; mais aussi ouverte d'esprit que je puisse être, je ne le prends pas très bien.
Cependant je lui pardonne tout de même.
Il faut dire que Pierre Louis est doté d' une grue un avantage dans le pantalon qui fait qu'on lui donnerait le bon dieu, la crémière et sa maison, sans confessions.
Nos corps s'emmêlent et je ne tarde pas à lui demander d'être un peu plus violent. Comme pour un truc mécanique dont la suite serait anticipée et in changeable, j'ai eu le droit au feu d'artifices vaginal.
Ce fut bestial et incroyable. Pour deux personnes qui ne se connaissent pas je pourrais dire qu'on a fait un sans faute.
Je m'abandonne ensuite dans un coin de son canapé-lit, fatiguée mais ravie.
Ce que je ne savais pas encore, c'est que Pierre-Louis était increvable..

Une demi heure après nous remettions les couverts à table, et quelques heures plus tard, en plein dans mon sommeil récupérateur, il me surprit à nouveau.
J'avoue qu'après avoir été réveillé en plein milieu du petit matin, je me suis demandée si cette homme était mi-homme mi-cheval, un espèce de centaure dissimulé. Je n'aurais peut être jamais la réponse.
Le lendemain matin Pierre-Louis ne s'est pas levé pour aller travailler (en même temps, lorsque son réveil a sonné, nous n'avions pas encore dormi vraiment).
Il passa un long moment à parcourir mes boobs mon corps, d'une main légère; puis il caressa délicatement avec son index le long de chacun de mes sourcils, avant d'expirer un petit rire incontrôlable par le nez. (Oui tu sais le truc qui fait "ffff ").
"J'aime bien. Tu prends soin de tes sourcils. Ils sont jolis".
WTF?
J'ai l'impression que Pierre-Louis est à deux doigts de craquer sur un petit chaton qui lui fait de l'oeil à travers une vitre de boutique animalière. Et ensuite.."Tu as de jolis sourcils"?! Seriously? C'était bien la première fois que je ne comprenais pas un compliment.

Quoiqu'il en soit, vu que c'était la première fois que je consommais un homme-objet, forcément la panique me gagna un peu.
A savoir, est ce que je peux me prélasser dans ses draps encore un peu, tout en lui mordillant la lèvre inférieure avant de lui dire au revoir; où j'm'empare de mes fringues et fonce sur le palier quite à finir de m'habiller dans son hall d'entrée?
Je n'ai choisi aucune de ces deux options. Pierre Louis voulait m'offrir le petit déjeuner. Il avait des pains au chocolat emballés individuellement (presque attendrissant), et du café.
Je ne mange pas le matin (surtout avec un garçon dans le lit, à mes côtés. Oui parce que même si on a des poignées d'amour, on pense que les garçons sont naïfs et croient que ce n'est pas de notre faute vu que, preuve en est lorsqu'on est avec eux, on ne mange jamais). Et je n'aime pas le café (comment ça je suis super chiante), je ne bois que du thé, et il n'en n'a pas.
Il s'excuse environ une douzaine de fois tout en m'énumérant la totalité du contenu de son buffet et de son frigo. Je lui répète que ce n'est pas grave et cherche activement mes fringues éparses, sous-sur-autour du lit.

Je fini par m'habiller et Pierre Louis me rejoins sur le canapé. Prête à partir, je lui demande s'il sait où se trouve mon briquet ( pas dans l'attente de repartir dans son lit hein, je souhaite juste rentrer et dormir), il me confie vouloir le garder.
"J'aimerai bien garder un souvenir".
Mince, il réussit à m'attendrir avec son histoire de boîte à souvenirs. Une boîte à trésors qui contiendrait un objet de chaque fille avec qui il avait baisé eu un rapport intime, c'était presque poétique.

Quoiqu'il en soit, aussi paradoxale que cette phrase va l'être, fumer c'est ma vie. No way que je lui laisse mon feu.
Je décide donc de lui laisser la barrette qui me tenait une longue mèche de cheveux sur le côté du visage (tu sais, cette mèche qui te rend cyclope si t'as pas de barrette justement). Après tout je vis à 150m, je devrai m'en sortir.
Pierre-Louis décide de partir travailler en même temps que mon départ (ce qui ne m'arrange pas du tout). Nous marchons donc côte à côte dans un silence de post nuit de coït de l'extrême presque religieux pendant un court instant, avant qu'il me propose de monter en voiture avec lui.
La fatigue étant bien présente, même pour quelques mètres, j'accepte.

Je le quitte à un feu rouge, pose un furtif baiser sur ses lèvres en guise d'adieu avant de descendre de sa voiture, et rentre chez moi, prête à DORMIR.

Pierre-Louis m'a recontacté deux fois le jour même, en fin d'après midi, tandis que je mangeais un vrai pain au chocolat sur un canapé de la brioche dorée entourée de mes copines tout juste retrouvées  pour leur raconter mes ébats de la veille.
Préférant ne pas m'installer dans une routine quelconque (que ce soit d'ordre sexuel ou d'un début de relation post-baise à l'arrache "et si on s'aimait maintenant?") , je décide de ne pas donner suite à ses appels.

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Les tribulations d'une consommatrice d'hommes-objets
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