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Les tribulations d'une consommatrice d'hommes-objets
17 novembre 2011

Le premier/ The first One et non pas The One.

Après avoir atterri sur le site de rencontre visé, il a bien fallu passer au réel pour que les choses deviennent plus concrètes croustillantes. Je vais tenter de vous relater ma première expérience d'utilisation de l'homme-objet convoité.

J'ai donc fait mon entrée dans cette caverne d'Ali Baba du mec.
Tatoué, végétarien, excentrique, piercé, gros, roux, imberbe; il y en a pour tout les goûts et on peut les classer par critères de recherches.
Ce jour là j'ai ressenti ce que ces deux petits cons d'Hansel et Gretel on ressenti le jour où ils se sont retrouvés face à la maison en pain d'épices.
Des garçons bruns ténébreux plutôt maigres à la mâchoire carrée et aux yeux clairs, un brin musicien, avec une description de petit connard trop bien dans ses baskets ou de torturé magnifique; y'en avait pas un mais des pages entières.
S'étalant dans les 4 coins de la France et au delà; mes hommes idéaux (de l'époque hein) m'attendaient, là, sur cette plate-forme rose et noire.
J'ai donc commencé les divers échanges de messages avec un, deux, dix perfect boys; m'imaginant déjà un tas de rêves érotiques devenant réalité et des histoires d'amour avec lendemain et trains.
Finalement j'ai jeté mon dévolu sur Pierre-Louis (Ceci est un nom factice, mais il avait un prénom composé de bourgeois).

Pierre-Louis c'était inattendu et spontané. En effet il ne faisait pas parti de mes "favoris", il était blond aux yeux bleus, mais il avait le petit charme dû aux origines de l'Est qui déchaînent en moi des passions disproportionnées.
Nous avions échangé deux messages, peut être trois; et puis un soir où l'ennui me gagnait vraiment et que mon entre-jambes me chantait la complainte du vagin en mal d'amour et de l'hymen au stade de reconstruction partiel, il s'est manifesté (Pierre-Louis, pas mon vagin).

Pierre-Louis: "Je suis dans mon lit hihi, rejoins moi".
Imaginez bien qu'à ce moment là, je n'ai pas vu de petit oiseau depuis 5 mois, que je suis inscrite depuis environ 1 mois durant lequel je n'ai pas osé franchir le cap du réel soit parce que j'avais les jetons, soit parce qu'ils habitaient trop loin et que je ne souhaitais pas dépenser un centime pour assouvir mon besoin de satiété sexuelle.
A ce moment là donc, je suis en pyjama devant mon ordinateur, et il est environ 1h30 du matin.
C'est dans cette situation critique que je me suis dit "allé, franchissons le cap du réel", je lui réponds alors instantanément:
Adopteunemoule: " Allé !"
Et là Pierre-Louis, j'peux vous dire qu'il s'est certainement senti un petit peu flotter.
Cet espèce de sentiment bizarre où tu es à la fois déstabilisé et enjoué/excité. C'est un peu Noël avant l'heure quand une fille avec qui tu as échangé un "Bonsoiir Mademoiseeelle" et au mieux un "Tu fais quoi dans la vie?", te répond "allé..oui!" à une proposition de rendez-vous au lit lâché un soir de semaine à 1h30 du matin.

Pierre-Louis: " Genre t'aurais le cran de faire ça. Moi je déconnais pas alors si t'es cap, je t'attends ;)"
Vous sentez ce manque de certitude? Du genre "C'est trop beau, elle me taquine, c'est pas drôle finalement"?
Mais en même temps, il utilise la meilleure tactique pour une fille qui a le vagin en feu et une plus ou moins instabilité qui la pousse à vouloir "braver des interdits", j'ai nommé: le défi.
Ni une ni deux, je lui réponds "J'arrive!" suivi d'un " Tu habites où?" (c'est plus pratique quand même).
Il vit à 150m de chez moi, c'est presque parfait.

Je cours donc sous la douche, enfile mes plus joli sous vêtements, une petite robe, un collant; et sors dans le froid glacial d'une nuit de décembre vers le point de rendez vous (il est environ 2h du matin).

Je me retrouve donc à 2h du matin et des poussières dans cet appartement d'étudiant en dernière année de fac.
Pierre-Louis est assez grand, blond aux yeux bleus donc, et il porte une chemise.
Il sent bon et ses cheveux sont mouillés (il vient de prendre une douche), on s'est fait la bise et on a su alors tout les deux qu'on était fraîchement propres et apprêtés pour une nuit de coït digne de ce nom.
Je m'approprie assez rapidement les lieux, jetant avec désinvolture mon manteau sur le dossier du canapé avant de me jeter dessus (sur le canapé hein) à mon tour et de lui dire "t'as à boire?".
Je pense qu'il a été surpris par cette entrée presque infractionnelle  et de cette gêne complètement absente (évidemment que je jouais un jeu, mais je suis très bonne comédienne).

Pierre-Louis s'évertua alors à trouver deux trois fonds de bouteilles diverses, mais n'oublions pas ces origines qui font qu'il avait forcément de quoi avoir la tête qui tourne assez vite.
J'ai dû fumer 16 clopes en l'espace de 9 minutes et bu trois verres de vodka avant que nos conversations inutiles prennent une tournure différente ; et qu'on passe surtout de la paroles aux actes.
Il était plus âgé que moi, et avait visiblement moyennement apprécié mon air hautain à l'arrivée; ce qui lui a permis de me prendre de haut (hou le joli jeu de mot accidentel) à son tour et de me traiter de petite conne ( évidemment, j'ai adoré ça ).
Mais voilà, il est bientôt trois heures du matin, on a chaud, on a envie de baiser partager un bon moment, on est alcoolisé et sous beuh quelques substances illicites de cigarettes magiques..
Quel allait être le stratagème pour passer de, ça:


<<bayser

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

à ça ? :

>>fesses
 
Et encore mieux au final, ça? :


                                                                               >>> 
  Passion_Rules_Reason_by_Dragon_Kiss
(Ceci représente la sonorité musical d'un orgasme, oui.)

 

Et bien puisque j'aime bien les images qui parlent d'elle même je vous donnerais la réponse avec ceci:
>>>

briquet-976126
Un briquet. Tout simplement.
En tout cas dans cette situation c'est lui qui nous a sauvé la mise. Mais ça marche aussi avec vos clés, un paquet de clopes ou que sais-je encore! Le but étant d'instaurer un jeu d'enfants de cours de récré du style, je te prends un objet en otage, viens le chercher.
Hé oui. Aussi ridicule que cela puisse paraître je vous met au défi de nous blâmer parce qu'on l'a tous fait.
Quoiqu'il en soit Pierre-Louis s'empare de mon briquet donc, et "refuse" de me le rendre. En 10, allé 15 secondes tout au plus, je suis à califourchon sur ses hanches et j'ai sa langue au fond de la bouche. Inutile de vous dire que dans une telle position les pulsations sanguines se font violemment ressentir là où je pense.
Ni une, ni deux, sa chemise se déboutonne tandis que ma robe s'envole.
I
l découvre ma poitrine généreuse bien mise en valeur dans ce superbe push-up violine de chez Hechter; et son visage prend soudain un air enfantin de matin de 25 décembre. "MAGNIFIQUE!"
Je ris discrètement et gagne en confiance. Il fait un peu froid, je ne peux plus reculer, ça y est, je vais consommer mon premier homme-objet.

"Ça va, je ne t'écrase pas trop?"
-"J'adore ta voix de petite souris".
Sa façon de me voir comme un petit oisillon, et de me le murmurer près de l'oreille; amène l'excitation à atteindre son paroxysme. Je suis complètement prête et impatiente.
Pierre Louis se lâche, il me traite de "petite pute" de manière affective; mais aussi ouverte d'esprit que je puisse être, je ne le prends pas très bien.
Cependant je lui pardonne tout de même.
Il faut dire que Pierre Louis est doté d' une grue un avantage dans le pantalon qui fait qu'on lui donnerait le bon dieu, la crémière et sa maison, sans confessions.
Nos corps s'emmêlent et je ne tarde pas à lui demander d'être un peu plus violent. Comme pour un truc mécanique dont la suite serait anticipée et in changeable, j'ai eu le droit au feu d'artifices vaginal.
Ce fut bestial et incroyable. Pour deux personnes qui ne se connaissent pas je pourrais dire qu'on a fait un sans faute.
Je m'abandonne ensuite dans un coin de son canapé-lit, fatiguée mais ravie.
Ce que je ne savais pas encore, c'est que Pierre-Louis était increvable..

Une demi heure après nous remettions les couverts à table, et quelques heures plus tard, en plein dans mon sommeil récupérateur, il me surprit à nouveau.
J'avoue qu'après avoir été réveillé en plein milieu du petit matin, je me suis demandée si cette homme était mi-homme mi-cheval, un espèce de centaure dissimulé. Je n'aurais peut être jamais la réponse.
Le lendemain matin Pierre-Louis ne s'est pas levé pour aller travailler (en même temps, lorsque son réveil a sonné, nous n'avions pas encore dormi vraiment).
Il passa un long moment à parcourir mes boobs mon corps, d'une main légère; puis il caressa délicatement avec son index le long de chacun de mes sourcils, avant d'expirer un petit rire incontrôlable par le nez. (Oui tu sais le truc qui fait "ffff ").
"J'aime bien. Tu prends soin de tes sourcils. Ils sont jolis".
WTF?
J'ai l'impression que Pierre-Louis est à deux doigts de craquer sur un petit chaton qui lui fait de l'oeil à travers une vitre de boutique animalière. Et ensuite.."Tu as de jolis sourcils"?! Seriously? C'était bien la première fois que je ne comprenais pas un compliment.

Quoiqu'il en soit, vu que c'était la première fois que je consommais un homme-objet, forcément la panique me gagna un peu.
A savoir, est ce que je peux me prélasser dans ses draps encore un peu, tout en lui mordillant la lèvre inférieure avant de lui dire au revoir; où j'm'empare de mes fringues et fonce sur le palier quite à finir de m'habiller dans son hall d'entrée?
Je n'ai choisi aucune de ces deux options. Pierre Louis voulait m'offrir le petit déjeuner. Il avait des pains au chocolat emballés individuellement (presque attendrissant), et du café.
Je ne mange pas le matin (surtout avec un garçon dans le lit, à mes côtés. Oui parce que même si on a des poignées d'amour, on pense que les garçons sont naïfs et croient que ce n'est pas de notre faute vu que, preuve en est lorsqu'on est avec eux, on ne mange jamais). Et je n'aime pas le café (comment ça je suis super chiante), je ne bois que du thé, et il n'en n'a pas.
Il s'excuse environ une douzaine de fois tout en m'énumérant la totalité du contenu de son buffet et de son frigo. Je lui répète que ce n'est pas grave et cherche activement mes fringues éparses, sous-sur-autour du lit.

Je fini par m'habiller et Pierre Louis me rejoins sur le canapé. Prête à partir, je lui demande s'il sait où se trouve mon briquet ( pas dans l'attente de repartir dans son lit hein, je souhaite juste rentrer et dormir), il me confie vouloir le garder.
"J'aimerai bien garder un souvenir".
Mince, il réussit à m'attendrir avec son histoire de boîte à souvenirs. Une boîte à trésors qui contiendrait un objet de chaque fille avec qui il avait baisé eu un rapport intime, c'était presque poétique.

Quoiqu'il en soit, aussi paradoxale que cette phrase va l'être, fumer c'est ma vie. No way que je lui laisse mon feu.
Je décide donc de lui laisser la barrette qui me tenait une longue mèche de cheveux sur le côté du visage (tu sais, cette mèche qui te rend cyclope si t'as pas de barrette justement). Après tout je vis à 150m, je devrai m'en sortir.
Pierre-Louis décide de partir travailler en même temps que mon départ (ce qui ne m'arrange pas du tout). Nous marchons donc côte à côte dans un silence de post nuit de coït de l'extrême presque religieux pendant un court instant, avant qu'il me propose de monter en voiture avec lui.
La fatigue étant bien présente, même pour quelques mètres, j'accepte.

Je le quitte à un feu rouge, pose un furtif baiser sur ses lèvres en guise d'adieu avant de descendre de sa voiture, et rentre chez moi, prête à DORMIR.

Pierre-Louis m'a recontacté deux fois le jour même, en fin d'après midi, tandis que je mangeais un vrai pain au chocolat sur un canapé de la brioche dorée entourée de mes copines tout juste retrouvées  pour leur raconter mes ébats de la veille.
Préférant ne pas m'installer dans une routine quelconque (que ce soit d'ordre sexuel ou d'un début de relation post-baise à l'arrache "et si on s'aimait maintenant?") , je décide de ne pas donner suite à ses appels.

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Commentaires
Les tribulations d'une consommatrice d'hommes-objets
  • Parce qu'on nous a beaucoup parlé et fait rire avec des histoires cocasses relatées par des hommes sur un très célèbre site de rencontres où les donzelles ont LE POUVOIR! de quoi? Du clic! Mais alors qu'est ce que ça donne après? Voici une vision féminine.
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